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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 18:47

 

Un petit hommage à Léon ...

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 01:00

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 00:14

 

 

 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fait un article sur le blog, chose faite aujourd'hui avec un des emblèmes de la Nouvelle Calédonie : LE NAUTILE. Il est représenté sur les armoiries officielles de la Nouvelle Calédonie.

Le nautile est un céphalopode tétrabranchiaux marins. Ses nombreux tentacules, il en possède environ 90 ne comportent pas de ventouses. Sa coquille est développée et enroulée vers l'avant, en forme de spirale. L'intérieur est cloisonné en différentes loges. Le corps du nautile occupe la dernière c'est son petit appartement, c'est la loge la plus grande. Finalement c'est pas idiot quitte à se loger mieux vaut un logement plus spacieux. Un siphon traverse les cloisons. Les loges que n'occupe pas l'animal, ce n'est pas un squatteur non plus, contiennent un mélange de gaz et de liquide. Ces animaux possèdent 4 branchies. Il se déplace par réaction en projetant de l'eau via un entonnoir. Il peut également ramper lorsqu'il se trouve sur un sol solide mais ce n'est pas sa spécialité. Ses yeux sont constitués de simples chambres noires ouvertes par une pupille étroite. Chaque œil est équipé de deux tentacules ophtalmiques. Les lieux où l'on trouve les nautiles sont : certaines îles du Pacifique, et au large des côtes australiennes. Il abonde à environ 400 mètres de profondeur et se nourrit de déchets organiques. Ces animaux ont peu changé morphologiquement depuis 400 millions d'années.

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 20:18

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 16:46

 


Un peu de nostalgie ... Quentin il y a quelques temps ...

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 13:17

 


Un petit film de RFO comme dirait ROGER en souvenir de nos journées pêche avec Arnaud.

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 16:34

 


Vidéo

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 16:45

Musée Art Kanak 001

 

J'ai cherché longtemps sur internet mais je n'ai rien trouvé sur le musée des arts kanaks en Nouvelle Calédonie. Peu d'article parle de cet art alors je me lance aujourd'hui sans prétention … Au gré de mes recherches  j'ai mis bout à bout ce que j'ai trouvé. J'espère ne pas m'être éloigné trop de la réalité. J'ai agrémenté cet article avec quelques photos se trouvant dans l'album du même nom sur mon blog.

L'art canaque ou art kanak, désigne tous ce qui appartient à la culture des Kanaks qu'elle soit pré-coloniale ou contemporaine. Mais depuis les accords de Nouméa, il a été décidé conventionnellement que le mot "kanak" désignant "homme" soit orthographié de façon invariable. Il n'est donc plus question de l'écrire avec un "c" et encore moins de le terminer par "-que". L'art varie d'une île à l'autre, il est différent sur la Grande Terre et dans les îles Loyautés. Les principales œuvres sont des sculptures, des colliers mais on trouve aussi des peintures.

Les premiers habitants de la Nouvelle Calédonie qui étaient probablement les austronesiens, ancêtres des Kanaks, peuplèrent l'archipel néo-calédonien et apportèrent avec eux une une technologie artistique sophistiquée en matière de poterie. On a pu en admirer en 1999 au Musée, à Nouméa, les plus beaux vestiges retrouvés lors des fouilles effectuées sur la presqu'île de Foué, près de Koné. Puis l'art de la poterie Lapita s'éteignit pour laisser place à des ustensiles plus utilitaires. Quand les premiers navigateurs occidentaux accostèrent, quelques dix-huit siècles après le règne Lapita, ils découvrirent un peuple entouré de ce qu'ils taxèrent rapidement d'idoles païens pour mieux installer la civilisation et la religion.Comme un peu partout en Océanie, on convainquit ces autochtones de se détourner de ces images, voire de les brûler. Puis la colonisation prit le relais et l'on ne vit plus d'art kanak au grand jour. Une partie de ce patrimoine fut ramenée par des collectionneurs et les amateurs de souvenirs en Europe pour venir enrichir les collections privées et celles des grands musées. Ce qui subsista resta au secret dans les chefferies et au profond des lieux tabous. On cru alors que l'on ne parlerait plus jamais de l'art Kanak qu'au passé. Qu'il faudrait se transporter dans les musées pour en admirer. On nia longtemps l'existence de cet art et de la culture qui l'avait engendré. Jean-Marie Tjibaou remit l'histoire à l'heure et donna le signal de la réappropriation identitaire et culturelle kanak. On prononça à nouveau les termes de aé aé, de pilou, autrement qu'au passé. Au travers d'une période douloureuse, la résurgence artistique et culturelle fit son chemin, et en 1986 eut lieu la première exposition d'œuvres contemporaines kanak, organisée par l'office culturel, scientifique et technique canaque. L'on dénombrait alors une trentaine de sculpteurs. Dès lors un mouvement irréversible était en marche. L'exposition internationale De jade et de nacre, organisée sous l'égide de la Réunion des musées nationaux, donna aux vieux sages l'occasion d'évoquer le rôle d'ambassadeur des objets d'arts kanak dispersés dans le monde. On en trouve aujourd'hui un prolongement dans la case Bwénaado du centre culturel Tjibaou. En 1990, quelques femmes artistes constituèrent l'association Djinu Owa, ouvrant la voie à toute une génération de créateurs que l'on retrouva la même année dans l'exposition de sculptures contemporaines Ko Néva.

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 15:38

bulimes

 

Depuis de longs; mois Guillaume me demande de faire un article sur l'escargot emblématique de l'île des pins ... pas beaucoup de motivation et finalement je me décide enfin. Voici donc le bulime que je vais tenter de vous faire découvrir.

Cet escargot présent en Nouvelle Calédonie appartient à la grande famille des Bulimulidae. Le bulime fait partie du groupe des placostylus comprenant lui même plusieurs groupes supraspécifiques : arboricoles, les Leucocharis en Nouvelle Calédonie et les Santacharis au Vanuatu. Depuis plus de deux cent ans, et encore récemment plus de 140 espèces et variétés de Placostylus ont été décrites en Nouvelle Calédonie.

Finalement après étude conchyliogique et anatomique des animaux on défini 4 espèces, Ces différentes espèces sont reparties sur l’ensemble du territoire calédonien.

 

Habitat et particularités des Placostylus en Nouvelle Calédonie.

Cet animal appartient à la malacofaune primaire de l’île qui recouvrait la totalité du territoire avant l’exploitation des massifs miniers et du développement de l’élevage extensif de la grande terre. En gros, on le trouve encore aujourd’hui essentiellement dans la forêt sèche et humide. On observe chez eux des variations morphologiques surtout au niveau de la coquille (taille, grosseur, couleur, et variation de l’ouverture de la coquille et du complexe palléal ). Ces variations peuvent être expliqué par des conditions atmosphériques, des biotopes différents, et des microclimats pouvant influencer des variations génétiques. Il sera donc assez difficile pour un non initié d’identifier correctement l’espèce et sa « variété ». Le Fibratus se rencontre sur l’ensemble du territoire, le Porphyrostomus dans les régions côtières et sur les îlots de la côte ouest. Le Calédonicus uniquement dans le nord et l’ Eddystonensis aux alentours de Nouméa et dans le Nord Est du territoire. C’est certainement l’espèce la plus rare et la moins connue.

 

Activité et vie des Bulimes dans le milieu naturel.

C’est un animal nocturne et phytophage. Il se nourrit de feuilles en décomposition ainsi que de jeunes plantes. Il a toutefois des besoins nutritionnels l’obligeant à lécher des pierres ou du corail afin de pouvoir développer correctement sa coquille (certains phénomènes de cannibalisme sur les juvéniles ont été observés dans des élevages). Il vit en règle générale sous les litières de feuilles mortes, celle-ci lui apporte une protection naturelle contre les prédateurs et lui confère une barrière anti-dissection.

 

Cet escargot préhistorique obtient sa maturité sexuelle entre 5 et 6 ans dans le milieu naturel il peut pondre entre 100 et 150 oeufs par saison. Malheureusement la prédation et la sélection naturelle induiront un taux très faible d’animaux arrivant à maturité. Il est unique dans le monde des Gastéropodes car il ne développe pas d’epiphragme (sauf au premier enroulement de la coquille embryonnaire) ce qui laisse supposer qu’il reste en activité tout au long de l’année même si l’on sait qu’il pourra ralentir son métabolisme en fonction des conditions climatiques. Les températures ne sont pas un facteur influent sur la croissance, par contre elles seront prépondérantes pour la reproduction. D’autres facteurs importants dans la vie de ces escargots comme la variabilité de l’hygrométrie, l’influence des photopériodes naturelles et de l’éclairement n’ont malheureusement pas été étudiées. Pourtant elles jouent un rôle prépondérant sur la croissance des juvéniles. Ces principaux prédateurs sont : l’homme par la colonisation et la destruction de son habitat naturel sans oublier sa consommation, les cochons sauvages, les rats, les corbeaux, les scolopendres etc.. L introduction en 1972 de l’ Achatina Fulica grand concurrent zoologique de celui-ci a encore contribué à sa raréfaction. Les introductions d’escargots carnivores (Euglandina rosa entre autre) non pas contribuées a stopper l’hémorragie car bien au contraire ceux-ci se sont attaqué au plus « faible » les Bulimes.

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 17:02

raie manta manta plongee maldive

 

Cela faisait un long moment que je n'avais pas publié sur le blog. Manque de temps mais je crois plutôt baisse d'envie de le faire. Alors aujourd'hui je me décide enfin à produire un nouvel article. Au cours de mes plongées surtout en apnée je n'ai guerre eu la chance de pouvoir approcher de très prés ce majestueux animal. Plusieurs fois j'ai eu la chance de croiser sa route mais trop loin pour pouvoir mieux les voir. Je n'ai rien inventé dans cet article mais cela permet de mieux connaitre la raie manta.

La raie manta (Manta birostris), aussi appelée « diable des mers », est une espèce de poisson cartilagineux de la famille des Myliobatidae. Elle doit son nom au mot espagnol Mantasignifiant « couverture ». C'est la plus grande des raies. Elle peut atteindre huit mètres d'envergure et deux tonnes. Elle vit dans les eaux tropicales, souvent autour des récifs coralliens. C'est un être paisible et tout à fait inoffensif. Le corps possède deux grandes « ailes », une queue courte, ainsi qu'une tête presque plate avec, de chaque côté, deux extrémités appelées cornes céphaliques, évoquant un animal cornu, d'où son nom vernaculaire de « diable des mers ». Les yeux, petits, se trouvent aux côtés bas de chaque extrémité, en opposition à la bouche. L'animal possède, sur la phase ventrale, cinq paires d'ouies. La mâchoire supérieure est édentée, mais l'inférieure possède plusieurs dents dont la fonction exacte est inconnue ; il pourrait s'agir de parties vestigiales. La raie manta possède une coloration la plupart du temps bleue, mais peut être noire ou grise, souvent tachetée de blanc sur certaines parties. La zone ventrale de l'animal est généralement blanche, parfois tachetée de noir.

Elle se nourrit d'animaux planctoniques et de petits animaux nectoniques (petits poissons). Elle creuse le fond sablonneux avec ses cornes céphaliques pour obliger les proies qui s'y dissimulent à sortir et les avale grâce à sa gueule grande ouverte, les cornes céphaliques dirigeants la nourriture vers la bouche, puis l'eau est filtrée puis ressortie par les ouïes, les animaux les plus petits étant gardés pour être mangés. Ce comportement alimentaire se retrouve chez le requi baleine et le requin pèlerin. La raie manta mène une vie pélagique mais fréquente aussi les eaux superficielles près des récifs et dans les baies abritées. C'est un animal grégaire, vivant en bandes de quelques individus ou en couples, rarement seul. On l'observe souvent sauter hors de l'eau, notamment pour accoucher de ses petits. La reproduction est sexuée. Ce sont des animaux vivipares aplacentaires : l'œuf éclot ovipare dans le ventre de la femelle qui donne naissance à un seul petit d'environ 1,4 mètres tous les deux ans.

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